Yves Montand : Les feuilles mortes

Oh ! Je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis
En ce temps-là la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Tu vois, je n’ai pas oublié
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi.

Et le vent du Nord les emporte
Dans la nuit froide de l’oubli
Tu vois, je n’ai pas oublié
La chanson que tu me chantais
C’est une chanson qui nous ressemble,
Toi tu m’aimais et je t’aimais
Nous vivions tous les deux ensemble
Toi qui m’aimais moi qui t’aimais

Mais la vie sépare ceux qui s’aiment
Tout doucement sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.

Mais la vie sépare ceux qui s’aiment
Tout doucement sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
 

Voir aussi La chanson de Prévert de Serge Gainsbourg