Lucienne Delyle : Mon amant de St. Jean

Je ne sais pourquoi j’allais danser à St. Jean, au musette,
Mais il m’a suffit d’un seul baiser pour que mon cœur soit prisonnier
Comment ne pas perdre la tête, serrée par les bras audacieux
Car l’on croit toujours aux doux mots d’amour
Quand ils sont dits avec les yeux.

Et moi, qui l’aimais tant, je le trouvais le plus beau de St. Jean.
Je restais grisé, sans volonté, sous ses baisers.

Sans plus réfléchir, je lui donnais le meilleur de mon être.
Beau parleur, chaque fois qu’il mentit, je le sais, mais je l’aimais.
Comment ne pas perdre la tête, serrée par les bras audacieux
Car l’on croit toujours aux doux mots d’amour
Quand ils sont dits avec les yeux.

Et moi, qui l’aimais tant, je le trouvais le plus beau de St. Jean.
Je restais grisé, sans volonté, sous ses baisers.

Mais hélas à St. Jean comme ailleurs, un serment n’est qu’un leurre.
J’étais folle de croire au bonheur et de vouloir garder son cœur.
Comment ne pas perdre la tête, serrée par les bras audacieux
Car l’on croit toujours aux doux mots d’amour
Quand ils sont dits avec les yeux.

Et moi, qui l’aimais tant, mon bel amour, mon amant de St. Jean.
Il ne m’aimait plus, c’est du passé, n’en parlons plus.
Il ne m’aimait plus, c’est du passé, n’en parlons plus.