Edith Piaf : Jérusalem

Seul, dans le désert et brûlé par le soleil
De Jérusalem, de Jérusalem,
Seul, un homme en blanc de loin assiste au réveil
De Jérusalem, de Jérusalem.

Dans ses yeux il y a la bonté du monde,
Dans son cœur il y a tout l’amour du monde
Dans ses mains il y a la magie du monde
Tout l’univers est là grâce à lui dans ce désert.

Et l’homme seul, transfiguré va guidé par l’oiseau blanc
Vers Jérusalem, vers Jérusalem.
Là il marchaient parmi les soldats et les gens,
De Jérusalem, de Jérusalem.

Dans leurs yeux il y a la misère du monde,
Dans leurs cœurs il y a la douleur du monde
Dans leurs mains il y a la colère du monde
Mais l’homme en blanc sourit, son regard posé sur eux.

Le tambour bât pour annoncer que s’accomplit le destin
De Jérusalem, de Jérusalem.
Car un homme est tombé sur les pierres du chemin
De Jérusalem, de Jérusalem.

Dans ses yeux il y a le pardon du monde,
De son cœur se répand tout l’amour du monde,
De ses mains a surgit la lumière du monde
C’est un soleil nouveau qui renaît dans le soleil
De Jérusalem, de Jérusalem.